LES HORTENSIAS SE DÉCIDENT POUR LE BLEU

10 — 26
octobre 2014

LES HORTENSIAS SE DÉCIDENT
POUR LE BLEU

Exposition
10 — 26 Octobre 2014

> Cécile Maulini <

Née en 1977,
vit et travaille à Dijon.

Les peintures réalisées par Cécile Maulini (diplômée en 2002 de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Bourges) se composent souvent de la naissance inopinée d’une image dans une forme, d’un découpage comme mode d’accès à un monde imaginaire. Cécile Maulini prélève et réactive des motifs de différents univers: papiers peints, tissus, vieilles cartes postales, et peintures anciennes telles que des compositions florales du XVIIe. Elle conçoit sa peinture comme un collage en découpant, réorganisant, assemblant ces motifs. C’est ensuite que la couleur intervient. Le chevalier et la fleur sont des figures récurrentes dans ses peintures. Il se créé entre l’image du chevalier et celle de la fleur une étrange histoire rythmée par les chevauchées.


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Photographies: © Cécilia Philippe, 2014

DIGRÂCE 2

6 — 20
septembre 2014

DISGRÂCE 2
UN ÉLOGE DES ÉQUILIBRES

Exposition
6 — 20 Septembre 2014

> Pierre Beloüin & P. Nicolas Ledoux <
> Hugo Capron <
> Franck Charlet <
> Pierre Dumonthier <
> Sammy Engramer <
> Lydie Jean-Dit-Pannel <
> Frédéric Lecomte <
> Éric Levieux <
> Miller Levy <
> Ingrid Luche <
> Agnès Rosse <
> Émilie Saccoccio <

Depuis deux ans, la Revue Laura et Les Ateliers Vortex ont mis en place un partenariat qui permet de réaliser des expositions en simultané dans différents lieux et de tisser un réseau national avec d’autres structures partenaires comme la galerie Metaxu de Toulon, Le Générateur à Gentilly… Cette exposition est le deuxième volet présenté aux Ateliers Vortex.

Disgrâce aux Ateliers Vortex est encore une expérience de l’ombre. Elle possède des caractéristiques propres: c’est un crépuscule de la présence. Présence tout d’abord dissimulée, opacifiée, séparée par le rideau d’Ingrid Luche. Elle propose un élément de scénographie dans l’espace des Ateliers pour tromper le regard en fermant une partie de la perspective. Pierre Dumonthier peint des drapés issus des tableaux classiques français. À l’aérographe, il reproduit en rendant fantomatique ce qui sert le volume et l’espace chez Fragonard par exemple. L’aspect Pop et Kitch nous entraine dans la sensibilité de l’évanescent customisé. Entre carrosserie gros cubes et affiches de graphistes 70-80’s façon Guy Peelaert (pochette Dimond Dogs de David Bowie, affiche de L’argent de Bresson ou de Paris, Texas de Wim Wenders…), l’histoire de l’art est une présence sans hiérarchie académique. Cette tonalité 80’s est aussi une présence mélancolique, celle d’un passé révolu bien qu’encore assez proche par P. Nicolas Ledoux et Pierre Beloüin. Vidéo et statement Wall drawing nous plonge dans une atmosphère batcave et coldwave.

Présence d’une scène NYaise et Londonienne où les murs parlent aux musiciens, où les boites de nuit underground expérimentent sonorités et graphismes. Les photographies des rituels vaudous en Louisiane produisent une présence énigmatique et sacrée. Éric levieux expose notamment le portrait d’un roi vaudou qui manifeste la puissance magique de la présence. C’est aussi la présence du discours en tension avec les lover banquet de Sammy Engramer. Reprenant un séminaire de Jacques Lacan en 1956, il joue sur la représentation signifiant / signifié au sens littéral… en érotisant l’objet, il tronque la perception pour passer de la métaphore psychanalytique au fétichisme de l’objet. De la même façon, en donnant à un rottweiler un sextoy à ronger, Lydie Jean-Dit-Pannel renverse la proposition initiale: l’animal grogne et gémit de rage en détruisant un objet de plus-de-plaisir. La disgrâce est bien là, elle est présence de la violence, provocation où la luxure et la jouissance rencontre bestialité et instinct.

— Jérôme Diacre et Frédéric Lecomte, commissaires de l’exposition.

www.pnicolasledoux.fr
sammy.engramer.free.fr
ljdpalive.blogspot.fr
www.frederic-lecomte.com
ericlevieux.com
www.millerlevy.com
www.ingridluche.com
www.agnesrosse.com


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Photographies: © Éric Levieux, 2014

FORMATION CONTINUE

13 — 29
juin 2014

FORMATION CONTINUE

Exposition
13 — 29 Juin 2014

> Emmanuel Rodrigues <

Né en 1981,
vit et travaille à Marseille.

Emmanuel Rodrigues fait partie des reconvertis avec déformation professionnelle. Après avoir étudié l’électricité industrielle, il sort diplômé en 2005 de l’École des beaux-arts d’Angers où il développera un travail axé sur le rapport à la machine.

L’artiste s’inspire de mythes enfouis dans l’inconscient collectif pour créer des zones parallèles mixant l’imaginaire enfantin et les démons jamais atteints qui rodent dans les interstices des systèmes mécaniques. Dans une société où tout est lissé, où l’automate est devenu une prothèse qui ne dit pas son nom, Emmanuel Rodrigues construit une nouvelle relation à la machine, qu’il sait indomptable mais qu’il réussit néanmoins à apprivoiser et joue de cette mécanique des forces pour produire une nouvelle interprétation du monde qui nous entoure, non sans une pointe d’humour.

Emmanuel Rodrigues travaille depuis plusieurs années sur la relation homme-machine et ouvre avec cette exposition un questionnement sur un rapport de dépendance. L’objet est devenu une prothèse programmée: un objet-prothèse, comme une extension de nous-mêmes. Il nous accompagne au quotidien mais nous ignorons son fonctionnement, sa manufacture. Cette chose si peu naturelle nous devient pourtant indispensable.

Explorant cette relation de dépendance, Emmanuel Rodrigues travaille avec ses machines et étudie les possibilités qu’elles offrent, privilégiant un rapport d’apprivoisement et d’apprentissage permanent.

S’il nous dévoile tout dans la forme et met à nu ses créations, la part de mystère reste intacte. Entre cabinet de curiosités et laboratoire expérimental, cette exposition révèle une esthétique épurée, mécanique, décharnée dont les bruits et les rythmes fascinent telles des respirations mécaniques.

— Pamela De Boni


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Photographies: © Cécilia Philippe, 2014

DOUBLE FOND

4 — 20
avril 2014

DOUBLE FOND

Exposition
4 — 20 avril 2014

> Lisbeth Løvbak Berg <
> Jean-baptiste Bonhomme <
> Charline Cabaret <
> Atelier Tout va bien <
> Clarisse Dubus <
> Aurélie Lanoiselée <
> Nicolas Lebeault <
> Aurore-Caroline Marty & Nicolas Rouah <
> Cécilia Philippe <
> Annabelle Poccard <
> Anthony Poujoux <
> Violaine Truchetet <

Les Ateliers Vortex ont souhaité mettre à l’honneur des jeunes designers locaux diplômés, pour la plupart, de l’ENSA Dijon. L’exposition invite le spectateur à s’interroger sur la notion de prototype et rend visible la pratique de l’atelier au moment où l’objet prend sa forme première. Pendant un mois, Les Ateliers Vortex ont mis à disposition leurs outils de production au service de jeunes designers pour la réalisation et la production des pièces présentés.

L’exposition «Double Fond» investit différents territoires du design: graphisme, production d’objets, mobilier, stylisme et design culinaire.

Cette exposition fut visible aux Ateliers Vortex en Avril 2014; Les Ateliers Vortex ont été invité par le conseil régional de Bourgogne à présenter cette exposition dans un lieu inédit, le château de Châteauneuf-en-Auxois. Cette expérience a permis de valoriser les réalisations de jeunes designers bourguignons et d’offrir au plus grand nombre une visibilité des différents territoires du design. Les visiteurs ont ainsi pu découvrir du design contemporain confronté au patrimoine. Pour cette exposition, Les Ateliers Vortex a proposé à Arcade Design à la campagne de présenter une jeune designer de mode, Aurélie Lanoiselée.

>www.llbfashion.com<
>www.ateliertoutvabien.com<
>www.zerotohero.fr/clarisse<
>www.aurorecarolinemarty.com<
>www.nicolasrouah.wordpress.com<


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Photographies: © Cécilia Philippe, 2014

PRIX JEUNES TALENTS

4 — 11
novembre 2013

JEUNES TALENTS

Exposition
4 — 11 novembre 2013

> Édith Basseville <
> Charline Cabaret <
> Cie du Coléoptère <
> Vincent Carlier <
> Thomas Fontaine <
> Ulysse Lacoste <
> Julie Lardrot <
> Fiona Lindron <
> Romain Moretto <
> Julien Munschi <
> Emma Perrochon & Fred Sanchez <
> Pierre Ravelle-Chapuis <
> Vincent Regnard <
> Annelise Ragno <
> Élodie Régnier <

Existant sur le territoire de la Côte d’Or depuis plusieurs années, le prix Jeunes Talents est un dispositif de dotation de bourse de production à la jeune création par le Conseil Départemental. Cette bourse n’incluant pas de modalités de diffusion et de monstration, le Conseil Départemental a sollicité Les Ateliers Vortex pour élaborer une scénographie d’exposition sur son plateau de 120m² afin de réunir et montrer les travaux d’artistes ayant bénéficié de l’aide entre 2009 et 2012. L’exposition collective qui en résulte permet un regard rétrospectif sur la diversité des médiums investis et des expérimentations artistiques menées à bien grâce à cette bourse.

>www.edithbasseville.com<
>www.cieducoleoptere.com<
>www.vincentcarlier.fr<
>www.ulysselacoste.com<
>www.julielardrot.com<
>www.romainmoretto.fr<
>www.emmaperrochon.com<
>www.anneliseragno.fr<
>www.elodieregnier.blogspot.fr<


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Photographies: © Les Ateliers Vortex, 2013

L’APLOMB DES OMBRES

28 septembre —
13 octobre 2013

L’APLOMB DES OMBRES

Exposition
28 septembre — 13 octobre 2013

> Élisa Pône <

Née en 1979,
vit et travaille à Paris.

Diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Art de Cergy en 2005 après des études d’histoire de l’art, Élisa Pône fonde en 2009 avec l’artiste Laëtitia Badaut Haussmann et le réalisateur Damien Oliveres la société de production Dirty Business of Dreams

«Dans sa pratique Élisa Pône fait appel à la pyrotechnie, aux films, images, dessins ou installations et interroge la notion de durée. Celle-ci est à dessein étirée ou fugace, quête d’un instant cristallisé, parfois déchu, elle évoque les disjonctions temporelles de notre contemporanéité. Élisa Pône nous confronte dans ses œuvres à notre position face au temps et à la fugacité de l’événement. De la palpitation à l’expérience de la durée, l’artiste brouille les pistes et propose les gestes d’une œuvre aux occurrences multiples.» (Guillaume Hervier-Lanot)

Dans le cadre de cette exposition, Les Ateliers Vortex ont invité l’artiste a produire la série de sculptures Chromocombustibles et à l’accompagner dans ses recherches sur la couleur et la combustion. Élisa Pône a pu ainsi par la suite présenter ces pièces issues lors d’une exposition personnelle à la galerie Michel Rein à Bruxelles. Ce travail a également été présenté lors de la FIAC 2014 au Grand Palais à Paris.

>www.elisapone.blogspot.fr<

Élisa Pône dans cette nouvelle exposition convie l’évanescence de la fumée et la perception de la couleur à se confondre. La couleur ne brûle pas, pièce co-réalisée avec Stéphane Thidet, en posait le postulat lors de sa dernière exposition, Le Goût Du Mercure, à la galerie Michel Rein. En effet elle ne brûle pas mais se diffuse par intensité de longueurs d’ondes, en d’autres termes par fréquence. Ainsi les dessins Chromocombustibles émanent et tirent profit du spectre chromatique de la lumière blanche diffractée par un prisme. Ces dessins mêlent l’encre, les résidus d’expériences et le collage; ils figent la fugacité du fumigène, de la couleur et relatent l’empreinte d’une énergie consumée.

La pyrotechnie est rattachée à l’histoire militaire, et le fumigène ne déroge pas à la règle. L’écran de fumée est une tactique employée dans le but de masquer une position lors d’un affrontement ou de disperser les foules lors de manifestation. Élisa Pône, à cet emploi militaire, préfère lâcher la proie pour l’ombre et dévoiler ses observations. Ainsi les modules présents dans l’exposition sont tels des tables d’expérimentations où les résultantes colorées y sont cristallisées. Un spectre pyrotechnique en suspension dont nous n’observons que les excédents diaphanes dans de petits cloisonnements aux parois de verre asymétriques. Ses nouvelles pièces sont empreintes des recherches d’artistes, de mystiques et de scientifiques qui de Robert Fludd à Hilma af Klint en croisant Johann Wofgang von Goethe et Joseph von Fraunhofer, convoquent les appréhensions et théories divergentes suscitées par le spectre chromatique, un espace à dessein élargi par l’artiste, à mi-chemin entre subjectivité et objectivité qui lui octroie une liberté d’exécution.

Que reste-t-il d’une étincelle, d’une traînée de poudre consumée, de cette évanescence? À cette question le film présent dans l’exposition tente d’en donner une digression. Succession de plans séquences d’où les lignes abstraites et géométriques amorcées par systèmes pyrotechniques tendent à en livrer une résolution et où la captation impose un processus d’effacement, l’inscription d’une trace. Ce processus filmique apparaît comme l’évolution d’une installation précédente, À égale distance du présent, où Élisa Pône traçait la fragilité de l’instant et dans laquelle mèches noires et pans de verre, deux matériaux distincts, se frôlaient dans une étrange porosité.

Dans ses pièces, Élisa Pône capte l’événement, le mouvement, par des dispositifs adressant l’impact minimal et résiduel de l’effet spectaculaire pyrotechnique. Ainsi dans cette exposition, l’ombre des fumigènes colorés ondoie tout en équilibre opalescent et réfute leurs apparitions.

— Guillaume Hervier-Lanot


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Photographies: © Cécilia Philippe, 2013

DISGRÂCE

16 — 24
février 2013

DISGRÂCE

Exposition
16 — 24 Février 2013

> Jean-Luc André <
> Caroline Barc <
> Grégoire Bergeret <
> Sanjin Cosabic <
> Mathieu Gillot <
> Lotta Hannerz <
> Hildegarde Laszak <
> Frédéric Lecomte <
> Stéphane Lecomte <
> Enzo Mianes <
> Yazid Oulab <

Sur le commissariat de Jérôme Diacre,
Éléonore Marie Espargilière et Fréderic Lecomte.
Les Ateliers Vortex s’associent à
la Revue Laura pour une exposition collective.

Les œuvres présentées aux Ateliers Vortex de Dijon participent au projet «Disgrâce» mené simultanément au Générateur de Gentilly. Toutes les productions présentées dans ces deux expositions jouent une partition dont on pourra dire qu’elle rompt avec la mélodie Pop Académique contemporaine. Ce qui est visé, ce sont les manifestations de aucheries et de maladresses impitoyables et irréversibles, qu’un état de grâce momentané, sans bienveillance, parvient à figer avant la catastrophe. Étrange suspension, geste arrêté in extremis, corps en marche arrière mal consentie… la force des œuvres est toujours le signe d’une affirmation d’énergies inconciliables que le jeu d’opposition contraint au statut quo. «Disgraced» est un châtiment sado-maso… C’est aussi le titre d’un roman de l’écrivain Sud-Africain J.M. Coetzee. Les êtres sont dans des rapports de dévoration, de dévastation au milieu de la poussière et des aboiements des chiens abandonnés. Au milieu de ce théâtre de la cruauté, un universitaire spécialiste de Byron tombe petit à petit en disgrâce de lui-même. Il finit par soigner et surtout euthanasie des chiens errants… C’est cette histoire de profils mal esquissés où la ligne claire a disparu au profit des contraintes du pouvoir que nous tissons en filigrane. C’est d’une tristesse mélancolique rehaussée d’ironie dont parle cette exposition au fil des œuvres des artistes.

— Jérôme Diacre

sanjincosabic.net
lottahannerz.com
www.hildegardelaszak.com
www.frederic-lecomte.com
www.enzomianes.com


Photographies: © Les Ateliers Vortex, 2013

POURQUOI JE SUIS DE LA DYNAMITE

12 — 28
octobre 2012

POURQUOI
JE SUIS DE LA DYNAMITE

Exposition
12 — 28 octobre 2012

> Grégoire Bergeret <
> Esther Hoareau <
> Lydie Jean-Dit-Pannel <
> Julia Kremer <
> Frédéric Lecomte <
> Olivier Lecreux <
> Thierry Mouillé <
> Geraldine Py & Roberto Verde <
> Maarit Suomi-Väänänen <
> Ida Tursic & Wilfried Mille <

Kieselguhr… On pourrait croire d’emblée à de la mythologie nordique, et d’une certaine manière on n’aurait peut être pas tort.

La légende dit que la dynamite fut découverte par hasard sur le tapis d’une calèche. Étrange rencontre entre un chimiste désespéré, Nobel, et une algue microscopique. 75% de nitroglycérine, et 25% de Kieselghur pour la stabiliser, la rendre plastique. Une pâte nouvelle pour sculpter un monde nouveau. Un monde plus fluide, plus rapide, lancé au triple galop et par voie de conséquence un monde désormais plus petit dans lequel le lointain se rapproche irrémédiablement. Un cylindre à mèche de 20 cm de long pour faire voler en éclat les cadres, briser les moules, tuer le roi pour 3 francs. Mais surtout pour voir les desperados faire sauter la banque. Étrange histoire hippique, étrange remède de cheval. Quand Nobel trouva la fortune sous le sabot d’un cheval, Nietzsche lui, rendit compte de la folie du monde à l’encolure d’un autre.

Beau comme la rencontre fortuite d’un bidon de nitroglycérine qui suinte et d’une algue microscopique sur le tapis d’une calèche.

— Sylvain Marchand, Thomas Fontaine


Photographies: © Les Ateliers Vortex, 2012