THIS COULD BE HEAVEN OR THIS COULD BE HELL

22 avril —
13 mai 2016

THIS COULD BE HEAVEN OR THIS COULD BE HELL

Exposition
22 avril — 13 mai 2016

> Guillaume Boulley <
> Hugo Capron <
> Antoine Château <
> Hugo Pernet <
> Nicolas Rouah <
> Hugo Schüwer Boss <

Exposition collective de peinture sur une proposition de Nicolas Rouah.


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Photographies: © Cécilia Philippe, 2016

UN MUR D’ARGYLE

18 mars —
10 avril 2016

UN MUR D’ARGYLE

Exposition
18 mars — 10 avril 2016

> Guillaume Constantin <

Né en 1974 à Tours
Vit et travaille à Paris.

Le travail de Guillaume Constantin, se construit à partir d’analogies et d’anachronismes. Que ce soit dans les choix de matériaux (souvent semi-transformés), de types de formats, dans les sources utilisées ou bien les prélèvements et les déplacements qu’il propose, se pose la question de la matérialité et de la temporalité de l’objet qui renvoie inévitablement à celle de l’œuvre d’art et de ses dérivés quotidiens.
Se déploient ainsi des oeuvres à la géométrie ambiguë qui ricochent les unes sur les autres en devenant tour à tour un jeu sur le médium, le support, un hommage, un détournement, une réappropriation.

On a pu voir son travail dans de nombreuses expositions collectives, foires internationales, Frac et centres d’art. En 2014, ses différents projets personnels l’ont emmené au Mac/Val, au CRAC à Sète, au Cryptoportique de Reims à l’invitation du Frac Champagne-Ardenne, dans l’arthothèque de la Biennale de Belleville, aux foires Istanbul Art international, OFF(icielle) à Paris et ARTPARIS au Grand Palais.
Chargé des arts visuels aux Instants Chavirés, lieu basé à Montreuil dédié aux musiques expérimentales, aux arts visuels et sonores (www.instantschavires.com), il a aussi réalisé le commissariat de l’exposition des diplômés de l’École Supérieure d’Art de Clermont-Ferrand en juin 2014.

> www.guillaumeconstantin <

SUR LE MUR D’ARGYLE DE GUILLAUME CONSTANTIN

Fabriquer un mur d’Argyle. Voici comment Guillaume Constantin m’a présenté son projet pour l’ancienne usine des Ateliers Vortex, tout en précisant : « Argyle avec un ‘Y’, le pattern avec des losanges ». Surpiquer l’espace pour qu’ainsi rehaussé, chacune de ses œuvres se loge dans les entretoises et crée l’illusion de profondeur propre à ce motif. La structure induit une réversibilité où le verso complète le recto. « Et vice-versa » m’a-t-il dit.
La Carte de tendre qu’il a reproduite en découpant les lettres en creux à la machine laser ne pourrait-elle me guider ? Ou peut-être, son opposée, celle du Royaume de Coquetterie ? Non pas selon un parcours topographique mais bien dans une promenade imaginaire, puisque toutes deux sont devenues des constellations de mots flottants sur une page blanche. La fragilité fantomatique sert alors de fil conducteur.
Je pense aux Everyday Ghosts, ses images issues du Tumblr intitulé Retroactivepictures. Sortes d’apparitions comme le sont là aussi à leur manière ses Lithophanies sur plastique imprimé en 3D où je devine, sur l’une d’entre elle grâce à la transparence, un homme regardant par une longue vue un ailleurs invisible ; peut-être ce vers quoi ouvrent potentiellement les portes-tunnels imprimés de ses Paillassons readymade ? Et surtout comme l’est sa réplique de son Human Pelvis Bone, impression en 3D d’un fragment de bassin appartenant aux collections d’un musée d’art et d’histoire de la ville de Lincoln en Angleterre.
La reproduction de cet os à partir duquel tient tout le squelette touche ce quelque chose du passé que Guillaume Constantin fait réapparaître et exister dans le présent.

— Stéphanie Jamet, Janvier 2016.


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Photographies: © Cécilia Philippe, 2016

RETOURNER LE REGARD

12 — 28
juin 2015

RETOURNER LE REGARD

Exposition
12 — 28 juin 2015

> Jérémy Liron <

Né en 1980,
vit et travaille à Lyon.

Jérémy Liron diplômé des beaux-arts de Paris en 2005 mène une carrière d’artiste et d’écrivain. Il est l’auteur d’estampes éditées par l’Urdla1 et a publié des fictions et des essais.

À travers sa peinture, Jérémy Liron évoque des perspectives et des fragments architecturaux. H.L.M., villas, paysages périurbains… il va à la rencontre de la mémoire visuelle de l’observateur, sur les traces d’architectures désertées, confinant parfois à l’abstraction. Les titres de ses expositions sont évocateurs: Immerssion, Hypnagogies, L’inquiétude, Tracés, Hôtel de la mer…

> www.jérémyliron.com <

Les choses parfois quand on les regarde semblent se dresser dans leur être de toute leur présence. Et dans cet affrontement de la vue et du visible, l’angle du mur, la barrière et la haie, l’immeuble dans leur banalité soudain déjouée font l’effet de nous retourner un regard. Trouble semblable à celui que l’on connaît au contact de certaines images, de certains objets: cela nous regarde. Mais dans un second mouvement, cette insistance muette et cette évidence opaque alors font l’effet de retourner comme un gant le regard sur lui-même. Regard qui s’affirme alors comme pensée en acte. Il n’y a rien à dire de plus, la langue tombe: l’image pense. L’exposition présentera quelques fragments ou échos ou rémanences issues de dérives dans la ville. Je me suis arrêté souvent aux surfaces, aux textures, aux rythmes visuels surtout que font résonner les façades d’immeubles, les grilles, les barrières, quelques sculptures publiques. J’ai été retenu par des arrangements de volumes, de masses, murets, murs, détails d’architectures, sculptures urbaines involontaires si l’on veut qui dialoguent avec de véritables sculptures, des sculptures de sculpteurs si je puis dire, glanées ça et là dans la ville. Des formes qui se prêtent au toucher du regard.

— Jérémy Liron


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Photographies: © Cécilia Philippe, 2015

RETOURNER LE REGARD

12 — 28
juin 2015

RETOURNER LE REGARD

Exposition
12 — 28 juin 2015

> Jérémy Liron <

Né en 1980,
vit et travaille à Lyon.

Jérémy Liron diplômé des beaux-arts de Paris en 2005 mène une carrière d’artiste et d’écrivain. Il est l’auteur d’estampes éditées par l’Urdla1 et a publié des fictions et des essais.

À travers sa peinture, Jérémy Liron évoque des perspectives et des fragments architecturaux. H.L.M., villas, paysages périurbains… il va à la rencontre de la mémoire visuelle de l’observateur, sur les traces d’architectures désertées, confinant parfois à l’abstraction. Les titres de ses expositions sont évocateurs: Immerssion, Hypnagogies, L’inquiétude, Tracés, Hôtel de la mer…

> www.jérémyliron.com <

Les choses parfois quand on les regarde semblent se dresser dans leur être de toute leur présence. Et dans cet affrontement de la vue et du visible, l’angle du mur, la barrière et la haie, l’immeuble dans leur banalité soudain déjouée font l’effet de nous retourner un regard. Trouble semblable à celui que l’on connaît au contact de certaines images, de certains objets: cela nous regarde. Mais dans un second mouvement, cette insistance muette et cette évidence opaque alors font l’effet de retourner comme un gant le regard sur lui-même. Regard qui s’affirme alors comme pensée en acte. Il n’y a rien à dire de plus, la langue tombe: l’image pense. L’exposition présentera quelques fragments ou échos ou rémanences issues de dérives dans la ville. Je me suis arrêté souvent aux surfaces, aux textures, aux rythmes visuels surtout que font résonner les façades d’immeubles, les grilles, les barrières, quelques sculptures publiques. J’ai été retenu par des arrangements de volumes, de masses, murets, murs, détails d’architectures, sculptures urbaines involontaires si l’on veut qui dialoguent avec de véritables sculptures, des sculptures de sculpteurs si je puis dire, glanées ça et là dans la ville. Des formes qui se prêtent au toucher du regard.

— Jérémy Liron


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Photographies: © Cécilia Philippe, 2015

FORMATION CONTINUE

13 — 29
juin 2014

FORMATION CONTINUE

Exposition
13 — 29 Juin 2014

> Emmanuel Rodrigues <

Né en 1981,
vit et travaille à Marseille.

Emmanuel Rodrigues fait partie des reconvertis avec déformation professionnelle. Après avoir étudié l’électricité industrielle, il sort diplômé en 2005 de l’École des beaux-arts d’Angers où il développera un travail axé sur le rapport à la machine.

L’artiste s’inspire de mythes enfouis dans l’inconscient collectif pour créer des zones parallèles mixant l’imaginaire enfantin et les démons jamais atteints qui rodent dans les interstices des systèmes mécaniques. Dans une société où tout est lissé, où l’automate est devenu une prothèse qui ne dit pas son nom, Emmanuel Rodrigues construit une nouvelle relation à la machine, qu’il sait indomptable mais qu’il réussit néanmoins à apprivoiser et joue de cette mécanique des forces pour produire une nouvelle interprétation du monde qui nous entoure, non sans une pointe d’humour.

Emmanuel Rodrigues travaille depuis plusieurs années sur la relation homme-machine et ouvre avec cette exposition un questionnement sur un rapport de dépendance. L’objet est devenu une prothèse programmée: un objet-prothèse, comme une extension de nous-mêmes. Il nous accompagne au quotidien mais nous ignorons son fonctionnement, sa manufacture. Cette chose si peu naturelle nous devient pourtant indispensable.

Explorant cette relation de dépendance, Emmanuel Rodrigues travaille avec ses machines et étudie les possibilités qu’elles offrent, privilégiant un rapport d’apprivoisement et d’apprentissage permanent.

S’il nous dévoile tout dans la forme et met à nu ses créations, la part de mystère reste intacte. Entre cabinet de curiosités et laboratoire expérimental, cette exposition révèle une esthétique épurée, mécanique, décharnée dont les bruits et les rythmes fascinent telles des respirations mécaniques.

— Pamela De Boni


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Photographies: © Cécilia Philippe, 2014

FORMATION CONTINUE

13 — 29
juin 2014

FORMATION CONTINUE

Exposition
13 — 29 Juin 2014

> Emmanuel Rodrigues <

Né en 1981,
vit et travaille à Marseille.

Emmanuel Rodrigues fait partie des reconvertis avec déformation professionnelle. Après avoir étudié l’électricité industrielle, il sort diplômé en 2005 de l’École des beaux-arts d’Angers où il développera un travail axé sur le rapport à la machine.

L’artiste s’inspire de mythes enfouis dans l’inconscient collectif pour créer des zones parallèles mixant l’imaginaire enfantin et les démons jamais atteints qui rodent dans les interstices des systèmes mécaniques. Dans une société où tout est lissé, où l’automate est devenu une prothèse qui ne dit pas son nom, Emmanuel Rodrigues construit une nouvelle relation à la machine, qu’il sait indomptable mais qu’il réussit néanmoins à apprivoiser et joue de cette mécanique des forces pour produire une nouvelle interprétation du monde qui nous entoure, non sans une pointe d’humour.

Emmanuel Rodrigues travaille depuis plusieurs années sur la relation homme-machine et ouvre avec cette exposition un questionnement sur un rapport de dépendance. L’objet est devenu une prothèse programmée: un objet-prothèse, comme une extension de nous-mêmes. Il nous accompagne au quotidien mais nous ignorons son fonctionnement, sa manufacture. Cette chose si peu naturelle nous devient pourtant indispensable.

Explorant cette relation de dépendance, Emmanuel Rodrigues travaille avec ses machines et étudie les possibilités qu’elles offrent, privilégiant un rapport d’apprivoisement et d’apprentissage permanent.

S’il nous dévoile tout dans la forme et met à nu ses créations, la part de mystère reste intacte. Entre cabinet de curiosités et laboratoire expérimental, cette exposition révèle une esthétique épurée, mécanique, décharnée dont les bruits et les rythmes fascinent telles des respirations mécaniques.

— Pamela De Boni


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Photographies: © Cécilia Philippe, 2014