RÉSONANCES FLUVIALES

12 mai – 27 août 2023


RÉSONANCES FLUVIALES

Exposition hors-les-murs
Au Maquis, Écluse 51S – Lac Kir – Dijon
12 mai – 27 août 2023

Co-production Les Ateliers Vortex et Zutique Production

> Yang Semine <

Vit et travaille à Dijon

Les Ateliers Vortex et Zutique Production, désireux d’engager des collaborations pérennes, s’associent pour accueillir en résidence Au Maquis l’artiste Yang Semine. La pratique de Semine Yang est façonnée par un intérêt pour le monde naturel et notre place indissociable dans son écologie. Faisant référence aux êtres vivants qui évoluent à travers le temps géologique de centaines de millions d’années, les peintures de Yang Semine témoignent d’une grande attention au temps dont les constantes évolutions et révolutions sont capturées à travers une variété de moyens. Les peintures récentes de l’artiste sont le produit d’une démarche plus instantanée, processuelle, et d’une approche holistique globale. Le thème de la métamorphose, de la répétition et de la différence, est particulièrement présent dans la série des Libellules (Dragonfly), une méditation sur la lumière, la couleur, le poids, le volume et la forme – les fondamentaux de la peinture.

 

Photographies : © Les Ateliers Vortex, 2023

IN TWO V – PERFORMANCE

Performance live le 3 février à 17h00


Performance Live

Exposition InTwo V

> DEEAT PALACE <

Deeat Palace est le nom du solo de la musicienne Marion Camy-Palou. Depuis ses débuts dans la musique électronique expérimentale, elle puise son inspiration dans les atmosphères chaotiques de la musique industrielle et de la musique bruitiste.

Ses performances live prennent la forme de récits sonores intenses et improvisés, qui alternent entre rythmiques et plages sinueuses acérées. Ayant beaucoup œuvré à partir d’un set up minimal alimentant un système de feedback ultra saturé, elle concentre récemment sa recherche à la synthèse sonore, appréhendant notamment le Serge Modular System un synthétiseur modulaire dont elle extrait des sons rêches et telluriques uniques : une exploration qui donnera lieu à un disque à paraître en avril 2024.

Conversation entre Lola Gonzàlez & Marie-Charlotte Anstett

Samedi 19 octobre 2024

CONVERSATION

entre Lola Gonzàlez & Marie-Charlotte Anstett

Samedi 8 février

Exposition Les sentinelles de la nuit


> Marie-Charlotte Anstett<

Marie-Charlotte Anstett est aujourd’hui chargée de recherches au CNRS, elle a consacré sa vie étudiante et professionnelle à l’écologie. Ingénieure agronome de l’INA PG (maintenant Agro Paris Tech), elle a obtenu le prix Maynard-Smith de la Société Européenne des biologies évolutives pour sa thèse de doctorat sur les « contraintes et libertés dans l’évolution des mutualismes de pollinisation des ficus ».

En 1997, elle a rejoint le CNRS afin d’y travailler sur l’évolution des mutualismes de pollinisation chez les palmiers, l’écologie chimique et la dynamique de la biodiversité. Ses recherches l’ont conduite dans les plus belles forêts tropicales du monde, en Inde, en Thaïlande, à Bornéo, mais aussi dans les zones plus arides méditerranéennes.
Consciente de l’urgence environnementale et climatique, Marie-Charlotte Anstett est désormais membre du CRC (Centre de Recherches en Climatologie, Laboratoire Biogeosciences de l’Université de Dijon) depuis 10 ans. Dans ce cadre, elle a orienté ses travaux vers l’agroécologie afin de donner aux agriculteurs des solutions écologiques rentables et leur permettre une exploitation plus vertueuse de leurs terres. Elle propose au grand public des conférences sur la crise de la biodiversité et les mesures nécessaires pour y remédier.

Marie-Charlotte Anstett est aussi titulaire d’un monitorat d’équitation et, au cours d’une parenthèse personnelle, a dirigé pendant huit ans un centre équestre dans le Bordelais.

>Lola Gonzàlez<

Lola Gonzàlez est née en 1988 à Angoulême. Diplômée de l’École supérieure des beaux-arts de Lyon en 2012, artiste pluridisciplinaire, elle développe depuis plusieurs années un travail à la croisée de la vidéo, du son et de la performance. Questionnant les notions de collectif, d’engagement, d’amitié, de génération, ses travaux interrogent nos peurs communes et nos espoirs pour l’avenir. Ses recherches se développent dans plusieurs pays au sein de différentes communautés amicales. Ses pièces ont été montrées dans de nombreuses institutions françaises et étrangères, comme le MAC de Lyon, le Centre Georges Pompidou, le Palais de Tokyo, le MAAT à Lisbonne, le Centre de la photographie de Genève, au Belvedere21 à Vienne, etc.

Elle a été nominée à différents prix d’art contemporain parmi lesquels le Prix Ricard en 2017 ou encore le Prix Meurice dont elle a été lauréate en 2016. Elle a été sélectionnée dans de nombreuses résidences comme le Pavillon du Palais de Tokyo à Paris, Flax à Los Angeles, Home session à Barcelone, la coopérative de recherche de Clermont-Ferrand et était pensionnaire de la Villa Médicis à Rome en 2018/2019. Ses pièces font partie de nombreuses collections françaises, FRACs, MACVAL, Fondation Kadist. Elle est représentée par la galerie Marcelle Alix à Paris depuis 2015.

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© Les Ateliers Vortex, 2024

 

Conversation entre Charles-Arthur Feuvrier & Julie Mommeja

Samedi 19 octobre 2024

CONVERSATION

entre Charles-Arthur Feuvrier & Julie Mommeja

Samedi 19 octobre

Exposition Next Age


> Julie Mommeja <

Julie Momméja est Maîtresse de Conférences en civilisation nord-américaine et en études médiatiques à l’Université de Lorraine.
Elle a obtenu son doctorat à la Sorbonne Nouvelle, où elle a rédigé sa thèse  « Du Whole Earth Catalog à la Long Now Foundation dans la baie de San Francisco : coévolution sur la “Frontière” créative (1955-2020) ». De 2014 à 2017, elle a été chercheuse invitée à UC Berkeley et est chercheuse associée à la Long Now Foundation depuis 2015.

Ses travaux portent sur les pionniers et penseurs de la contre-culture et de la cyberculture de la région de la baie de San Francisco, depuis la Beat Generation jusqu’aux hackers Do It Yourself.

 

> Charles-Arthur Feuvrier<

Charles-Arthur Feuvrier est né en 1997. Il vit et travaille à Marseille. Diplômé d’un DNA à l’ESA de la Réunion et d’un DNSEP à l’ENSBA de Lyon, il est actuellement résident à Artagon Marseille. Son travail a été montré entre autres à la galerie Feiertag à Kassel en Allemagne, au CAP de Saint-Fons et à Glassbox de Paris.

« Dans mon travail, les sculptures sont conçues comme un réseau global où circulent des informations. Dans ces réseaux neuronaux en carton-pâte, des idées, des vidéos et des images sont transmises. Bricolés de papier et de scotch, ils témoignent de la fragilité de certains discours ou révèlent du contenu étrange aux fondements idéologiques parfois douteux. Puisant dans les médias mainstream en ligne, c’est vers la résurgence du New Age et des pratiques spirituelles contemporaines que je me suis dirigé pour ce projet. Le New Age a souvent été décrit comme un réseau de réseaux (metanetwork), soulignant sa spécificité à croiser plusieurs croyances et à mélanger les réseaux. La prolifération des influenceur·euses et des coachs spirituels en ligne ces dix dernières années témoigne d’un besoin général de se soigner et de retrouver du sens là où il a été perdu. Le terme de conspiritualité a été utilisé pour décrire la forme spécifique qu’a prise cet ensemble de croyances depuis le début des années 2010 via les réseaux sociaux. Ces pratiques portent en elles un univers fictionnel et utopique énorme, mais aussi un potentiel de dérives très élevé. C’est sur cette ambiguïté que se situera l’enjeu de ce projet. »


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© Les Ateliers Vortex, 2024

 

Conversation entre Andréa Spartà & Céline David-Nillet

samedi 29 juin 2024

CONVERSATION

entre Andréa Spartà & Céline David-Nillet

Samedi 29 juin 2024

Exposition empire


> Cécile David-Nillet <

« Je m’intéresse à la phénoménologie de l’existence. Je viens de terminer un projet d’écriture qui décrit comment passer de la vie à l’existence, nommé le paradoxe existentiel. Je propose ainsi des étapes pour nous libérer de nos conditionnements familiaux, éducationnels, culturels et sociétaux pour être libre, authentique et se réaliser ».

> Andréa Spartà <

« Je travaille généralement en utilisant des choses qui me percutent sans raison apparente, un morceau de plastique bleu autour d’une pêche, un tuyau d’arrosage, une vase antique, le menu délavé d’un traiteur chinois par exemple. Parfois, le choix n’est pas physique, mais plutôt de l’ordre de l’image. Je ne sais pas exactement ce qui génère le choix, mais il a souvent à voir avec une certaine domesticité. De ces choses, de ces images, je tente de garder une sorte de trame, que ce soit par l’objet ou l’image utilisé.e à l’origine. J’essaye alors de faire glisser ces trames, de les hybrider, de les croiser, de biaiser leurs familiarités tout en conservant suffisamment pour convoquer une image mentale commune à tous ».


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© Les Ateliers Vortex, 2024

 

Conversation entre Antoine Renard & Frank Darwiche

samedi 1er juillet 2023

CONVERSATION

entre Antoine Renard & Frank Darwiche

Samedi 1er juillet 2023

Exposition VEINS


> Frank Darwiche <

Dr. Frank Darwiche – Professeur de philosophie. Il a travaillé sur la facticité chez Heidegger, la mystique, l’ontologie, le destin de la philosophie européenne au Liban, la pensée libanaise et l’esthétique. Il est aussi traducteur d’œuvres philosophiques allemandes et françaises. Il a publié dans différentes revues en arabe, allemand, français et anglais. Il fut pendant plusieurs années le rédacteur-en-chef de la revue en sciences humaines Hawliyat. Il a dirigé plusieurs mémoires universitaires en philosophie, théologie et traduction à l’université de Balamand au Liban. Il est membre du comité de direction de CAFCAW, The Christian Academic Forum for Citizenship. Il est également poète et chanteur.

> Antoine Renard <

Né en 1984 à Paris. Vit et travaille entre Lourdes et Paris. L’artiste est représenté par la galerie Nathalie Obadia à Paris et à Bruxelles.

Diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Art de Dijon en 2008, il est lauréat en 2019 du prix Occitanie de la villa Médicis et bénéficie la même année d’une résidence à la cité internationale des arts de Paris ainsi que de la bourse de soutien au projet artistique du CNAP. Dans ce cadre, l’artiste effectue plusieurs voyages de recherche au sein de la forêt amazonienne péruvienne, autour des pratiques de soin chamaniques impliquant plantes hallucinogènes, chants et parfums. En 2020, il est lauréat de la bourse doctorale SACRe PSL avec l’École des beaux-arts de Paris, où il prépare une thèse sur les matérialités du parfum et l’olfaction comme champ étendu de la sculpture, sous la direction de l’historien de l’art Pascal Rousseau.


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Crédit photographique : © Les Ateliers Vortex, 2023

 

OPÉRATION STASE

8 septembre – 4 novembre 2023

opération stase

Exposition
Du 8 septembre au 4 novembre 2023

> Anaïs Gauthier <

 

Avant même de pénétrer dans l’installation comme on pénétrerait à l’intérieur d’un ventre sacré et mécanique, il y a ce bruit. Le clapotis léger des fluides qui s’échappent de leur matrice, le ronronnement des treuils qui s’activent dans un mouvement de va-et-vient continu. En bas des escaliers, un lustre oscille dans le creux d’un puit de lumière. Il annonce la valse cinétique qui se joue plus haut. Et puis nous y sommes. Où  ? On ne saurait dire avec certitude. Parce que révélée, rejouée, prolongée, l’architecture du lieu s’efface presque pour laisser place à un environnement composé de strates qui font chorale. Un rhizome suspendu de tuyauterie transperce la pièce de part et d’autre, permettant une circulation des fluides et la mise en réseau complexe du système à l’oeuvre. Aux extrémités des canalisations, deux lustres constitués d’une superposition d’inox, de cire et de silicone s’abaissent lourdement de façon résolument dramatique. En s’abaissant, ils s’enlisent dans une eau laiteuse contenue dans de larges réservoirs recouverts de mosaïques bleu pâle et vertes. L’ensemble s’entremêle au sein de l’espace devenu le support d’un fantasme de chair et d’acier.

Le titre même de l’œuvre, Opération Stase, évoque une introspection tout autant qu’une volonté d’observer ce qui est latent, de scruter la mécanique profonde de l’univers qui échappe généralement à notre regard. Anaïs Gauthier nous plonge au cœur d’un environnement aseptisé, quelque part entre le monde médical et industriel. Finalement, il s’agit ici de prendre « soin des choses » pour reprendre les termes de Jérôme Denis et David Pontille qui explorent dans leur ouvrage éponyme1 le fragile qui nous entoure et la notion de maintenance en tant qu’ « art de faire durer ». Ce soin des choses est aussi celui de tous les corps, abîmés, morcelés, imparfaits qui trouvent refuge au sein de cette architecture où la mosaïque domine, non sans rappeler celle du hammam ou des thermes. Symboliquement, l’eau occupe une place centrale dans cette pièce, à la fois purificatrice et incontrôlable, telle une force insaisissable. Cependant, l’équilibre semble vaciller, car l’installation suggère un possible dysfonctionnement. Un paradoxe s’installe : cet espace, conçu pour prodiguer des soins, est empreint de souillure, marqué par la poussière noire issue de cette ancienne friche industrielle, comme mis à mal par le temps et les épreuves. Le réseau tentaculaire d’acier qui se déploie dans l’espace évoque de son côté un mécanisme défaillant  : les tuyaux qui le composent sont colmatés par endroit par du tissu, dans une tentative de maîtriser des fuites effrontées.

Fragile et irriguée par une source mystérieuse, l’installation se révèle vivante, vibrante de couleurs qui évoquent la vigueur d’un organisme en perpétuel mouvement. Ici, la défaillance est celle des machines et des corps, deux entités qui semblent fusionner au sein de l’oeuvre. Questionnant les dispositifs de pouvoir qui les aliènent toutes deux, l’artiste envisage leur émancipation par la métamorphose et leurs mutations possibles. On pense alors à Silvia Federici et son ouvrage Par-delà les frontières du corps2 qui pense celui-ci comme un objet historique, domestiqué, violenté à se réapproprier. Pour cela, Silvia Federici propose : écoutons attentivement le langage du corps, en saisissant sa fragilité et ses imperfections, afin de rétablir la connexion magique qui nous unit et dépasser ainsi les limites artificielles qui nous séparent. De même, Anaïs Gauthier transfigure le vocabulaire industriel pour questionner l’altération des corps et tenter de les réparer. Opération Stase se découvre telle une énigme visuelle, un territoire délicat, sensoriel, existentiel qui nous plonge dans une « affectologie » propre à la sphère du soin. Avec son installation l’artiste nous entraîne dans une traversée en quête de sens, où chacun·e est convié·e à observer l’inobservable et à méditer sur sa fragilité latente.

Lena Peyrard

 

1  Jérôme Denis, David Pontille « Le soin des choses : politique de la maintenance », 2022. Editions la Découverte

2 Silvia Federici « Par-delà les frontières du corps », 2020. Editions Divergences


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> Télécharger la fiche pédagogique <

> Accéder à la sérigraphie d’Anaïs Gauthier <


Photographies : © Pauline Rosen-Cros, 2023

VEINS

26 mai – 01 juillet 2023



VEINS

Exposition
Du 26 mai au 01 juillet 2023

Antoine Renard <

Les Ateliers Vortex invitent Antoine Renard à produire une nouvelle installation dans leur espace d’exposition.

Antoine Renard s’intéresse aux processus de réparations et de soin, à la fois corporels, psychiques, intimes et collectifs. Son travail est fortement influencé par les multiples séjours de recherches qu’il effectue en Amazonie Péruvienne depuis 2018, lors desquels il s’est initié aux pratiques rituelles des guérisseurs Perfumeros, Ayahuasceros et Washumeros.

Depuis plusieurs années, l’artiste déploie une pratique marquée par les dimensions architecturale, olfactive et sonore de ces oeuvres. Utilisant l’espace et les sens comme catalyseurs et véhicules émotionnels.

Abordant la question de l’adolescence et du corps en transition, l’artiste travaille à partir d’histoires, de fait divers et de monuments de la culture occidentale qu’il déconstruit et transpose spatialement et sculpturalement, créant des environnements immersifs ou se croisent nouvelles technologies, pop culture et pratiques ritualisées.

Veins (les veines) est le titre d’une chanson du rappeur Lil Peep, décédé d’une overdose en 2017 à l’âge de 21 ans. La chanson relate un chagrin d’amour mélancolique et brutal, comme on peut en vivre à 20 ans. Entre drogue, sexisme et auto destruction, Veins nous transporte dans une allégorie de l’amour comme une substance toxique circulant dans les veines, abordant d’une manière propre à Lil Peep la question de l’abandon, de la peine et de la réparation.

Utilisant la chanson comme matière première, l’installation Veins est une déconstruction physique, psychique et mystique de ce titre iconique de la subculture des années 2010. Les différents éléments qui composent l’installation abordent la problématique de la douleur et de l’amour à la manière d’un rituel néo gothique, il s’agit d’une dérive «EMO» dans la matérialité vibratoire des expériences, des fantasmes et des émotions qui composent et décomposent les corps et les identités. Veins (les veines) est une installation composée d’une large grille métallique derrière laquelle une série d’enceintes diffusent une bande son aux fréquences lourdes et envoûtantes, ces fréquences sont issues du titre originale de Lil Peep. Travaillée en profondeur, étirées, altérés, retournés, la chanson devient une onde, une vibration presque physiologique appelant au recueillement et à la méditation. La grille, coupant et interdisant une partie de l’espace, est incrustée de larges motifs en forme de coeur en cire parfumée, tous rongés, fondus et percés, dégoulinant sur le sol de la pièce, comme une offrande, une série d’ex voto tour à tour matières, sentiments, fluides et symboles.

La troisième œuvre de l’installation est une série de textes, reprenant les paroles du titre Veins, Antoine Renard à demander au programme chatGPT de réécrire la chanson en interprétant chaque phrase comme une odeur. Le programme, se nourrissant du contenu global accessible en ligne, produit alors des réponses qui sortent le texte de la subjectivité de l’auteur pour l’amener dans un territoire de l’ordre de la mémoire collective. Chaque phrase devient alors une nouvelle histoire générée par la machine, comme autant de possibilités de régénérations, d’interprétations, à la fois lyrique, olfactive et émotionnelle de l’œuvre.


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Photographies : © Pauline Rosen-Cros, 2023