CONVERSATION entre Linda Sanchez & Christophe Thomazo

Samedi 11 juin 2022


CONVERSATION

entre Linda Sanchez & Christophe Thomazo

Samedi 11 juin 2022

Exposition RAYON


Christophe Thomazo

À la croisée de la géologie et de la biologie, de l’étude du vivant et de la roche, Christophe Thomazo cherche à établir la « signature » de chaque morceau de notre planète pour tenter de découvrir ce qu’il s’est passé à une période encore méconnue, entre – 3,5 et – 2 milliards d’années.
En 2008, Christophe Thomazo a soutenu une thèse en Géochimie à Paris 7. Réalisée à l’Institut de physique du globe de Paris (IPGP), sous la direction de Pascal Philippot, elle portait sur la caractérisation des environnements et de la vie primitive sur Terre. Après un post-doc à Münster, en Allemagne, dans le laboratoire du professeur Harald Strauss, ce spécialiste s’est installé à Dijon où il est devenu maître de conférences et chercheur au sein du Laboratoire Biogéosciences de l’Université de Bourgogne. Il est également chercheur au CNRS et membre junior de l’Institut Universitaire de France.

> Linda Sanchez <

Depuis plusieurs années, Linda Sanchez développe un travail plastique entre sculpture, installation, dessin et vidéo. De l’horizontalité d’un plan d’eau à la trajectoire d’une chute, de la liquidité du sable à l’élasticité d’un liant, elle observe des phénomènes existants, les déplace, ajuste leur échelle, leur corrélation, leur durée. Les notions de hasard, d’ordre, de chute et de rapport au temps alimentent sa pratique.
Ses oeuvres fixent le mouvement dans la matière, l’écrivent, le mesurent ou le transcrivent. Procédés, opérations, mécaniques et systèmes sont autant de modes de fabrication qui trouvent leur équivalence dans le langage de l’artiste. Son rapport à l’énonciation sous-tend, comme un script, un rapport non autoritaire au matériau en mouvement.

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Crédit photographique : © Les Ateliers Vortex, 2022

CONVERSATION entre Flora Moscovici & Philippe Fagot

Samedi 2 avril 2022


CONVERSATION

entre Flora Moscovici & Philippe Fagot
Samedi 2 avril 2022

Exposition REVÊTEMENT, CICATRICES POLYCHROMES


Philippe Fagot

Philippe FAGOT est « arcenciologue » (néologisme inventé par ce dernier).
Depuis 1983, il se consacre à l’étude du phénomène naturel de l’arc-en-ciel via trois entrées :

* l’épistémologie, l’histoire des sciences, et plus précisément l’histoire de la pensée scientifique relative au météore depuis le V° siècle avant J.-C. ;
* l’histoire de l’art, en particulier l’histoire des représentations iconiques de l’arc-en-ciel selon les différentes écoles, les différents courants artistiques, les différentes périodes et techniques, et ce pour toutes les civilisations ;
* les sciences religieuses et l’anthropologie, couvrant les religions du Livre et les religions naturelles, via l’exégèse, et l’étude des mythes, légendes et symboles qui en découlent.

Il s’efforce de mettre en évidence les interrelations entre chacune de ces trois disciplines de la connaissance, leurs influences respectives, ainsi que leurs spécificités et leur originalités.
Il est également consultant en management de la couleur pour des entreprises, enseigne à l’université, et intervient comme expert auprès de certains laboratoires du CNRS.

Cette conversation fut l’occasion pour l’artiste et l’arcenciologue d’aborder le sujet vaste qu’est la couleur et l’importance que lui confère l’être humain. À la suite de ce moment, un verre à été offert au public, afin de laisser la possibilité à chacun·e de prolonger la discussion de manière informelle.

> Flora Moscovici <

Depuis plusieurs années, l’artiste déploie une pratique marquée par le travail de la couleur et une manière d’investir les lieux de création de façon globale. Sa peinture s’épanouit sur les murs et révèle, grâce à une observation attentive de l’espace et la mise en oeuvre d’un habile jeu de dégradés, toute l’envergure des sites dans lesquels elle intervient. 


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SURPRISE PARTY

samedi 24 septembre 2022

 

SURPRISE PARTY – 10 ANS !

Événement
samedi 24 septembre 2022

> Sabotage <
> Nicolas Thirion <
> Émile Omar <
> Alcor<
> Chéri Chérie <
> Why Note • Ici l’Onde <
> Zutique productions <

 
 
Avec les surprises de :

 

– SÉLECTA SABOTAGE –
 
Sabotage est animé, depuis sa création en 2003, par la volonté de défendre les musiques actuelles indépendantes. Collectif d’artistes à ses débuts, la structure s’est rapidement consacrée à l’organisation de concerts à Dijon et du festival MV.
Ça mitraille sec, édition spéciale Vortex « J’ai dix ans » : mauvais goût assumé et gestes techniques de haute volée ou comment les zigues de Sabotage tentent de manière peu orthodoxe un passement de jambes impossible entre Cheba Yamina, The Cramps et Paolo Conte. Un maraboutage en règle des Ateliers vortex.

– PERFORMANCE AU MAGNÉTONIUM – NICOLAS THIRION –
 
« Les choses de la vie, les trompettes de la mort »
Production Why Note . Ici l’onde
 
Le magnétonium est un dispositif hybride entre un instrument de musique et un système de diffusion sonore (un acousmonium, orchestre de haut-parleurs), constitué de huit à douze magnétophones portables avec variateurs de vitesse. Une sélection préalable de cassettes de musiques, de voix, de bruitages, de sons… des loop-tapes et différents objets sonores – mini synthés, métronomes, boites à musique. Des microphones qui se promènent sur et autour des magnétophones pour une amplification spatialisée. Des pédales d’effets. Le magnétonium permet de réaliser des performances lives, composées ou improvisées, à mi-chemin entre DJing lo-fi et performance de musique concrète/électronique live. Nicolas Thirion utilise toutes les ressources et les modes de jeux des magnétophones (variations de vitesse et de hauteur, avance et retour rapides, cuts, filtrages…) et des microphones (distance/volumes, jeux de stéréo…). Les choses de la vie, les trompettes de la mort est une première pièce sonore en cinq parties, pour laquelle Nicolas Thirion s’entoure d’invités de marque comme Phil Collins, John Cage, le bio-énergéticien Désiré Merrien ou encore Jean-Paul II.

– SET TROPICAL – EMILE OMAR –
 
Zutique Productions
 
Ex-programmateur musical de Radio Nova, Emile Omar partage désormais son temps entre son groupe Roseaux, son label Fanon Records, le conseil et l’habillage sonore pour des lieux et le deejaying. Aux platines, par sa collection unique de vinyles, ses compilations et sa soirée Tropical Discoteq depuis plus de 10 ans. Il incarne une des références de la musique Afro-Antillaise d’hier à aujourd’hui en France. Passionné de musique, issu de l’école Nova, il a profité du 1er confinement pour créer sa propre web radio 100 % musicale : Milo Radio, composée d’une flotte de près de 7 000 titres tous azimuts. Une véritable odyssée dans les époques et les styles… Émile Omar est un chercheur d’or, un dénicheur de nouveautés, de pépites oubliées… classiques, instantanés…
 
– ALCOR (N’EST PAS UN DJ) –
 
En décembre 1982, lors de son premier DJ set, il arrive à caler L’aventura de Stone & Charden avec Beat It de Michael Jackson ; de là s’ensuivra une carrière que nous connaissons tous. À Vortex, il est le fidèle pousseur de disques lors des « Apéro Multiples » et il viendra fêter cet évènement avec un set dont lui-même ignore encore tout.
 
– CHÉRI CHÉRIE –
 
Aurore-Caroline Marty et Romuald Jandolo
 
Entre le ravissement des contes de fée et l’oratorio des soap-opéras, Chéri Chérie est à l’image du couple immobilisé dans son auto tamponneuse se galochant au milieu des sunlights et de la musique racoleuse.
Rien ne compte autour d’eux, tout dure.
Dans cette archéologie de la fête et du spectacle, le duo déploie son énergie métamorphe dans un monde ténébreux et flamboyant, grotesque et héroïque, divin et profane construisant peu à peu la scène hallucinée.
L’amour, qui rend certains aveugles, ouvre ici par le collectif Chéri Chérie la perception d’un autre monde, celui de tous les possibles.


> Événement facebook <


Photographies: © Les Ateliers Vortex, 2022

Conception graphique: © Atelier Tout va bien

CONVERSATION entre Sarah del Pino & Angelika Rosa

Samedi 20 novembre 2021


CONVERSATION

entre Sarah del Pino & Angelika Rosa
Samedi 20 novembre 2021

Exposition ACIDE


Angelika Rosa

Chercheuse en sciences de la Terre, spécialiste du phénomène de formation planétaire. Les recherches qu’elle mène au sein du CNRS se dirigent vers une meilleure compréhension des cycles des éléments globaux et des processus géodynamiques qui se déroulent dans les profondeurs de l’intérieur de notre planète.

Cette conversation fut l’occasion pour l’artiste et la scientifique d’aborder le sujet de l’amiante, objet d’un projet au long cours de Sarah Del Pino. À la suite de ce moment, un verre à été offert au public, afin de laisser la possibilité à chacun·e de prolonger la discussion de manière informelle.

Sarah del Pino

Depuis trois ans, l’artiste développe une production vidéo liée à la question de l’amiante, film qui « raconte le cycle d’une roche et les histoires des hommes et des femmes qu’elle croise sur son passage ». Pour la première fois dans l’exposition « Acide », elle introduit le matériau sous une forme physique à travers la présence de Cofalit, déchet minéral rendu inerte par vitrification, dont la noirceur brillante n’est pas sans rappeler l’aspect de l’obsidienne. Parallèlement, elle poursuit des travaux liant arts pictural et vidéographique, desquels résulte le développement d’un procédé de diffraction cinétique. Jouant de l’iridescence d’une peinture métallique appliquée à même le mur, elle projette des images mouvantes tirées de son film pour créer un effet d’illusion lumineuse aux propriétés chatoyantes.


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CONVERSATION entre Cédric Esturillo & Stephen Salter

Samedi 2 octobre 2021


CONVERSATION

entre Cédric Esturillo & Stephen Salter

Samedi 2 octobre 2021

Exposition PROSPECTIVE PARESSEUSE


Stephen Salter

Spécialiste en médiévalisme.

Cette conversation fut l’occasion pour l’artiste et le médiéviste d’aborder différents sujets autour notamment de la science-fiction. À la suite de ce moment, un verre à été offert au public, afin de laisser la possibilité à chacun·e de prolonger la discussion de manière informelle.

Cédric Esturillo

Né en 1988, il vit et travaille à Lyon. S’inscrivant dans le cadre de la Résidence Vortex, la production de Cédric Esturillo prend corps à travers un environnement immersif à la dimension sanctuarisée. Sa pratique est marquée par une intrication de références multiples, témoins de son intérêt pour des sujets composites. Dans son projet, il mêle ainsi des influences historiques, artistiques et littéraires diverses,– de l’Antiquité à la Science-Fiction, de l’esthétique baroque à celle des 1990’s, de Serge Brussolo à Shin’ya Tsukamoto. Il se plaît également à jouer avec les rapports d’échelle et l’usage des matériaux, combinant bois, céramique, terre et fer. Le fruit de ces deux mois de résidence promet donc aux visiteurs une expérience inédite de l’espace d’exposition des Ateliers Vortex.


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Photographies : © Siouzie Albiach, 2021

RENCONTRE Extra Résidence à l’Hôtel des Ducs

Samedi 17 juin 2022


RENCONTRE

entre l’artiste Coline Jourdan, la direction de l’entreprise SMT Rotarex, les salariés et Maud Dégruel À l’Hotel des Ducs Samedi 17 juin 2022

Exposition SUBLIMATION


Cette rencontre rassemble l’artiste Coline Jourdan, la direction de l’entreprise SMT Rotarex, les salariés et Maud Dégruel, chercheuse en Philosophie à l’Université de Bourgogne sur la question de l’expérience esthétique au travail.

Cette rencontre a fait suite à la résidence de l’artiste au sein de l’entreprise dans le cadre d’Extra Résidence. Cette édition s’inscrit dans le cadre du dispositif « Art et mondes du travail » financé par le ministère de la Culture.

> Coline Jourdan <


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Crédits photographiques : © Les Ateliers Vortex, 2022

ART FAIR // DIJON

30 septembre — 2 octobre 2022


ART FAIR // DIJON
Exposition hors-les-murs
Dijon
30 septembre – 2 octobre 2022

> Cédric Esturillo <
> Marion Lemaître <
> Violaine Lochu <
> Mazaccio & Drowilal<
>Flora Moscovici <
> Diego Movilla <
> Sarah del Pino <
> Mona Rocher <
> Théophile Sartori <

Les Ateliers Vortex présentent une sélection de sérigraphies à l’occasion de la Dijon Art Fair 2022. Une manière de promouvoir un lieu d’exposition, mais aussi et surtout, un lieu de production d’Art Contemporain.

À l’occasion de chaque exposition, les artistes sont amenés à concevoir et produire une oeuvre de sérigraphie originale éditée à 40 exemplaires, avec l’aide de Sarah Roussel, sérigraphe.


> Boutique en ligne <


Crédits photographiques: © Les Ateliers Vortex, 2022

CONVERSATION entre Mona Rocher & Michel Hindenoch

Samedi 24 avril 2021


CONVERSATION

entre Mona Rocher & Michel Hindenoch Samedi 24 avril 2021

Exposition LA VEILLÉE


Michel Hindenoch

Conteur fascinant chez qui la parole trouve un écho à ses accompagnements à la cithare hongroise, à la flûte de Pan et au percutube. Après des études d’arts plastiques aux Beaux-Arts de Nancy et une dizaine d’années de recherches et d’aventures au sein du mouvement folk dans années soixante-dix, comme chanteur et instrumentiste, il découvre le conte et est conquis. Depuis 1982, il a entrepris de raconter des fables, des contes, des mythes, et la musique et les images ne l’ont plus quitté.

La conversation entre Mona Rocher et le conteur Michel Hindenoch s’est tenue aujourd’hui aux Ateliers Vortex, marquant la fin de l’exposition « La Veillée ». Merci beaucoup à tous deux!

Cette belle rencontre entre les deux artistes fit l’objet d’une captation audio par l’équipe de Radio Dijon Campus.

Mona Rocher

Née en 1995 à Valence, vit et travaille à Dijon. « Bien que plastique, le travail de Mona Rocher se situe à l’articulation des deux pôles de la performativité : le langage et le corps. La dimension verbale de son travail réside dans le recueil de témoignages, l’écriture de dialogues ou de fragments poétiques au sein desquels le mot équivaut à l’action, plus qu’il ne la décrit ; tandis que le corps est présent en creux dans des scénographies épurées et modulables, qui empruntent leurs codes au théâtre. On pourrait définir ses œuvres comme des dispositifs d’énonciation et d’action qui ouvrent sur des espaces potentiels, prêts à être investis. Mona Rocher compte en effet sur l’intervention de comédiens et plus encore sur la participation du public pour les activer. Elle élabore pour cela une dramaturgie de l’absence, traduite dans des formes élémentaires et neutres, à rebours de tout effet spectaculaire ou esthétisant. Jamais closes sur elles-mêmes, ni réellement achevées, ses installations et sculptures semblent au contraire rejouer la scène d’une expérience esthétique naissante, au moment où les matériaux, l’intention de l’artiste et les projections du public organisent leur rencontre.

Ses œuvres plastiques sont motivées par la question de réduire l’acte de création à son minimum signifiant. […] Assemblée selon des règles d’accointance formelle ou d’équilibre de la composition, et surtout par jeu, chaque sculpture performe un geste archaïque, dans une certaine mesure proto-artistique, qui compte moins sur la virtuosité technique que sur le seul désir de s’exprimer et d’élaborer des formes.

[…] La concision et la neutralité formelles de la pièce ouvrent à la possibilité d’un investissement pluriel, l’œuvre étant toujours rejouée, redéfinie, requestionnée par ceux qui l’activent. Cherchant à répondre aux « Comment commencer ? » ou « Combien est assez ? », Mona Rocher éprouve ainsi la création à sa racine, là où l’art est encore un jeu.. »

Florian Gaité, chercheur en philosophie et critique d’art


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Photographies : © Vincent Arbelet, 2021