














Libérez les légumes
Exposition
Du 5 avril au 19 avril 2025
>Gregoire Bergeret< >Raoul Bergeret-Kremer< >Julia Kremer< >Camille Llobet< >Thierry Mouillé< >Fabrice Pichat< >Linda Sanchez<>Adrien Vescovi< >Fumo Nero< >Mewrant< >Artisanat Capilaire<
Grégoire Bergeret est né à Annecy en 1988. Diplômé de l’ESAAA en 2005, il vivait et travaillait à Bruxelles. Si le travail de Grégoire Bergeret est protéiforme, c’est parce que son origine est dans l’expérience vécue, par définition plurielle et en grande partie imprévisible. Les pièces qui en résultent semblent être des états de matière soumise aux opérations du hasard, que l’artiste veut seulement rendre tel qu’il l’a perçu, ou qu’il provoque pour inviter l’imprévu dans la partie. Grégoire Bergeret a bénéficié de nombreuses expositions individuelles dont «Fingers in my glass»à The Windows 41 situé à Paris en 2008, « le but n’est pas le but et Ne rien faire, mais que rien ne soit pas fait» à la galerie Papillon à Paris en 2008 et 2011,mais aussi «Osmose, Point commun» à l’Espace d’art contemporain d’Annecy en 2018.Il a également participé à diverses expositions collectives à Paris, Bruxelles, Montreuil, ainsi qu’à l’étranger. Grégoire Bergeret est représenté par la galerie Papillon.
Raoul Bergeret-Kremer, fils de Grégoire Bergeret, exposera quelques dessins à l’occasion de cette exposition.
Julia Kremer est née en 1978 à Livry Gargan. Diplômée des écoles d’art de Perpignan et Cergy-Pontoise, elle vit et travaille à Bruxelles. Julia Kremer se concentre sur les photocopies, explorant les mécanismes de la photocopieuse à travers un protocole de triangulation qu’elle a créé. Elle déforme et découpe les copies pour en assembler les morceaux, produisant des textures fragmentées. Son travail se mêle à la publicité en cours, fusionnant l’art de la reproduction avec la culture de la consommation. En somme, Kremer fait de l’«ultra-publicité », où chaque copie devient un collage de l’instant commercial.
Camille Llobet est née en 1982 à Bonneville. Diplômée de l’ESAAA en 2007, elle vit et travaille à Sallanches. Chaque œuvre commence par une rencontre et un questionnement à expérimenter ensemble. J’imagine d’abord des dispositifs de tournage précis prenant le parti pris de l’expérience filmée et réalise ensuite des montages vidéos et sonores à la fois intuitifs et visant une radicalité formelle. Après avoir exploré l’oralité, le mouvement et la perception humaine comme des territoires de recherche lors de tournages en studio, j’ai déplacé mes protocoles de travail en haute montagne. Cet environnement complexe fait de roche, neige et glace est aujourd’hui en cours de mutation. Une transformation brutale due à l’accélération de la fonte des glaces et des écroulements rocheux qui place un temps géologique au niveau de celui d’une vie humaine.
Thierry Mouillé est né à Poitiers en 1962. Il vit et travaille à Paris. Il coordonne Le Laboratoire des intuitions, unité de recherche en art. Ancien pensionnaire de la Villa Médicis, son travail est présent dans de nombreuses collections publiques et privées. Depuis 1988, il a développé une activité protéiforme dans le cadre de la Fondation mouvante qui se prolonge notamment dans l’invention de modes de collaboration entre artistes et théoriciens aux confins de l’art et de la pensée. Il poursuit actuellement en collaboration avec David Zerbib, philosophe, le projet Dynamograma, projet performatif en multivers, dont les dernières sessions ont été programmées ces derniers mois au Palais de Tokyo, Paris et à New-York. Il dirige la revue Intuitive Notebook.
Fabrice Pichat est né en 1980 à Chambéry. Diplômé de l’ESAAA en 2005, il vit et travaille à Bruxelles. Fabrice Pichat explore ce qu’il appelle des Contre-Hypothèses de Perception à partir de lieux, de matérialités, de temporalités ; que nous pourrions toujours rencontrer et éprouver différemment. Ses installations interrogent les interactions entre les domaines du Tactile, du Visible et du Sonore et plus encore le rôle de la dissociation ou de la superposition de nos sens dans l’acte de percevoir.
Linda Sanchez est née en 1983 à Thonon-les-Bains. Diplômée en 2006 de l’ESAAA, elle vit et travaille à Marseille. Depuis plusieurs années, l’artiste développe un travail plastique entre sculpture, installation, dessin et vidéo. De l’horizontalité d’un plan d’eau à la trajectoire d’une chute, de la liquidité du sable à l’élasticité d’un liant, elle observe des phénomènes existants, les déplace, ajuste leur échelle, leur corrélation, leur durée. Les notions de hasard, d’ordre, de chute et de rapport au temps alimentent sa pratique. Ses oeuvres fixent le mouvement dans la matière, l’écrivent, le mesurent ou le transcrivent. Procédés, opérations, mécaniques et systèmes sont autant de modes de fabrication qui trouvent leur équivalence dans le langage de l’artiste. Son rapport à l’énonciation sous-tend, comme un script, un rapport non autoritaire au matériau en mouvement.
Adrien Vescovi est né 1981. Diplômé de l’ESAAA, il vit et travaille à Marseille depuis 2017 après une longue pratique installée dans les montagnes de Haute-Savoie. L’artiste réinvestit avec des enjeux contemporains la question de la toile libre et d’une peinture pensée à une échelle architecturale ou naturelle. L’importance du contexte dans lequel l’artiste vient installer ses œuvres est pour lui un facteur d’étude incontournable. Adrien compose des temporalités, assemble des couleurs travaillées par l’air (rayons du soleil et de la lune, la neige, pollution), la terre (ocres et végétaux), et le feu (cuissons). Sa manière de coudre est une façon de peindre. Le hasard est son allié.
Fumo Nero (~italo noise squelettique~/Paris) Ritournelle italienne, cold wave allemande, son d’usine Yamaha et chant en Italien. Le duo Fumo Nero tente de faire danser les squelettes sous la peau des zombies. Et ils y parviennent à merveille. Cabaret électronique de fête foraine des années 80 ou des années 2050, bande son d’un film qui n’existe pas encore, personnages issus d’un vieux pulp mexicain, orchestre sur un bateau fantôme qui relie notre monde à des îles inconnues, Antonella Paradiso et JP Bionaz sont des petites flammes électroniques qui dansent dans nos futures mémoires.
Eva Prouteau
Mewrant est un héritier de la techno des années 90, il applique un style autoproclamé de «Free-Techno». Sèche et légèrement acidifiée, sa musique se constitue en succession de boucles improvisées. Pour chaque Live il se constitue un setup particulier manifestant une volonté de repartir au point zéro de ses compositions.
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Photographies : © Pauline Rosen-Cros, 2025
Carton d’invitation: © Atelier Tout va bien
«Sans titre» Sérigraphie tirée d’un dessin original de l’artiste
40 exemplaires, 2024
Réalisé par sous la conduite de Julian Lagoutte
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