Installation sonore
Samedi 21 septembre
> Armand Louet <
« À travers une pratique de l’écoute, je m’intéresse à l’interdépendance des sons. C’est par un maillage aléatoire et continuellement en mouvement que se dessine un paysage. Quand je pars à la recherche des bruits du monde au sein de milieux naturels, la présence humaine est obligatoire. Alors que la biodiversité s’effondre, le bruit des machines rentre en confrontation avec le milieu naturel, ce qui génère une pollution.
Cinq sculptures en métal diffusent des enregistrements, témoins des pressions humaines sur les milieux naturels. Parfois léger, parfois en saturant l’espace. À travers ces orgues disposés comme une forêt de métal, j’invite à réfléchir sur la présence de l’être humain dans nos écosystèmes.
C’est en parallèle à mon mémoire intitulé « Et si le Bigbang était un Larsen » que cette problématique est née. Comment l’écologie sonore peut devenir une écologie politique.
Bruit du monde est aussi un ensemble de sculpture/instrument. J’utilise sous la forme de concert ces sculptures pour faire émerger les Larsen de chaque tube à l’aide d’un micro. Je travaille avec la matière sonore diffusée ainsi que la capacité résonnante des tuyaux. Cela créait des compositions douces, proches d’un son méditatif. »
– Armand Louet
&
Samedi 21 septembre au 26 octobre
> Antoine Château <
Les Ateliers Vortex ont initié un tout nouveau cycle d’exposition au rez-de-chaussée. Antoine Château initie ce nouveau programme. Antoine Château vit et travaille à Dijon. Diplômé de L’École supérieure d’art et de design de Saint-Étienne, il a exposé entre autres à Notre-Dame-de la-Salette à Marseille, à Duplex situé à Genève, au Palais de Tokyo, au Manoir (Mouthier-Haute-Pierre), à Bikini dans la ville de Lyon, aux Limbes à Saint-Étienne. À Dijon, il a fait parti de deux expositions collectives, l’une présentée aux ateliers Vortex en 2016 et l’autre, au Frac, en 2017 (La Peinture en apnée) ; il a également bénéficié d’une exposition personnelle à l’artist-run space des Chiffonniers, en 2019.
« Peindre pour essayer de voir autrement. Voir ce que je n’ai pas su voir, pas pu voir, pour une nouvelle façon de voir – (peindre autrement pour voir autrement). Je m’intéresse aux traitements de la couleur, à comment poser la couleur, à ses textures (pour une série de paysages, je cherchai des couleurs-mousse, spongieuses), qui combinées, striées, profondes ou en reflets matérialisent la lumière et ses volumes – images saisissables ayant prises – tactiles, visuelles ou spatiales. »
– Antoine Château