CONVERSATION entre Violaine Lochu & Marie Lisel

Vendredi 4 octobre 2019

 
 

CONVERSATION

entre Violaine Lochu & Marie Lisel
Vendredi 4 octobre 2019

Exposition SIGNAL MOUVEMENT


Marie Lisel

Maître Praticienne en hypnose éricksonienne, exploratrice, créatrice.

Cette conversation fut l’occasion pour l’artiste et l’hypnothérapeute d’aborder différents sujets qui les animent. À la suite de ce moment, un verre à été offert au public, afin de laisser la possibilité à chacun·e de prolonger la discussion de manière informelle.

Cet évènement est la troisième proposition d’une série de discussions qui visent à porter un regard nouveau sur la pratique des artistes et leurs questionnements. Notre volonté est de susciter des rencontres entre des professionnels de différents domaines et permettre à tous les publics de partager leurs réflexions, leurs savoirs et leurs interrogations.

> Violaine Lochu <

Le travail de Violaine Lochu est une exploration du langage et de la voix.

Dans ses performances, vidéos, pièces radiophoniques, Violaine Lochu croise ses propres recherches vocales avec une relecture libre de différentes traditions écrites ou orales (mythes, contes, chansons populaires…), des réflexions théoriques (nourries de psychanalyse, de linguistique, de sociologie…), et un matériau sonore recueilli lors des nombreuses rencontres auxquelles sa pratique donne lieu. La performance créée pour le projet Mémoire Palace par exemple, est une ré-interprétation des paroles des 200 personnes de tous horizons rencontrés durant les 3 mois de sa résidence au Centre d’art le 116 (Montreuil). A chacune de ses interventions, Violaine Lochu explore tout le spectre et toutes les possibilités esthétiques de sa voix, y compris les plus inattendues, pour tenter de l’emmener vers un au-delà du dicible.


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CONVERSATION entre Laurent Tixador & Marielle Bourdot

Samedi 15 juin 2019

 
 

CONVERSATION

entre Laurent Tixador & Marielle Bourdot
Samedi 15 juin 2019

Exposition VEOACRF / TERETXIN
En partenariat avec Interface


Marielle Bourdot

Née en 1966, vit et travaille à Dijon. Diplomée de l’École Supérieure d’art de Dijon. Son parcours est nourri d’une pratique artistique militante. Enseignante à l’Université de Bourgogne, sa recherche s’oriente vers les dynamiques créatives associées aux luttes et leur impact environnemental et sociétal. 

Ce moment privilégié fut l’occasion d’explorer la pratique artistique de Laurent Tixador et de se questionner sur différents sujets comme le statut de l’oeuvre d’art face aux problématiques écologiques, la création par réappropriation, l’autonomisation citoyenne, les possibilités d’intervention des artistes dans les ZAD, etc.

 Laurent Tixador 

Né en 1965, vit et travaille à Nantes. Diplomé de l’École Supérieure d’art du Nord-Pas-de-Calais, sa pratique artistique se concentre principalement sur l’expérimentation de son environnement. L’artiste s’attache à travailler dans une économie de récupération, jouant avec le matériau qu’il trouve in situ.


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CONVERSATION entre Nicolas Daubanes & Françoise Le Corre

Samedi 27 avril 2019

 
 

CONVERSATION

entre Nicolas Daubanes & Françoise Le Corre
Samedi 27 avril 2019

Exposition LE HASARD VAINCU


Françoise Le Corre

Née en 1959 à Quimper, vit et travaille à Dijon.
Elle aborde le domaine des arts, par une formation universitaire pluridisciplinaire à Paris I Panthéon-Sorbonne, en arts plastiques puis histoire de l’art: enseignements de Daniel Arasse, Dominique Château, Michel Journiac, Jean-Michel Palmier, Denys Riout… puis en conservation-restauration d’œuvres peintes. Elle termine ce cycle d’études en Italie, à Rome et à Florence auprès de Sergio Taiti et Paola Bracco (opificio delle pietre dure).
Son exercice professionnel relève de la conservation-restauration d’œuvres peintes pour les collections publiques.
Elle forme des étudiants et accueille des projets pédagogiques avec des scolaires.
Elle propose également des interventions sur l’art contemporain à l’université pour tous de Dijon (UTB).

Cette conversation fut la première d’une longue lignée. Elle fut l’occasion d’aborder de multiples sujets. À la suite de ce moment, un verre à été offert au public, afin de laisser la possibilité à chacun·e de prolonger la discussion de manière informelle.

Nicolas Daubanes

« J’investis des questions essentielles : la vie, la mort, la condition humaine et les formes sociales qui les façonnent. Dans mes derniers travaux, la vitesse, la fragilité, la porosité, l’aspect fantomal des images et des matières, transmettent la pression du passé au croisement de ce qui va advenir. Mon travail s’inscrit dans la durée, il dessine un chemin, une trajectoire qui tend vers la recherche de la liberté, du dégagement de la contrainte. Je tâche d’expérimenter l’intensité et la rigueur, je joue avec le danger, mental, visuel, physique, pour renforcer l’énergie créatrice et en transmettre la force. Je suis conduit par mon histoire, mes propres questions existentielles et par le choix d’une adéquation permanente et subtile entre forme et contenu.

Par exemple : le silicone, celui-là même qui habituellement est utilisé pour restaurer les bâtiments patrimoniaux, transposé, permet de créer un nouvel espace qui induit visuellement la disparition du mur d’origine et suggère une possible échappatoire (Série des Membranes). De cette façon, mue et peau s’introduisent dans mon propos. La limaille de fer, utilisée dans les dessins, renvoie aux barreaux des prisons, mais aussi aux limes qui permettent l’évasion. Cette matière fine et dangereuse pour l’oeil se dépose par aimantation tandis que le moindre souffle peut faire disparaitre le dessin. Ce qui apparaît est fragile, il faut en prendre soin et savoir que tout est éphémère. Le béton chargé de sucre, inspiré du geste vain des résistants pendant la seconde guerre mondiale, corrobore le caractère fugitif, temporaire des objets produits dans mon travail.

Il s’agit de voir avant la chute, avant la ruine, l’élan vital. »


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